La Colombie a demandé l’aide du Venezuela pour lutter contre les guérillas responsables des violences dans la région du Catatumbo. Les affrontements entre l’ELN et les dissidents des FARC ont fait au moins 80 morts et déplacé environ 36 000 habitants. Gustavo Petro a annoncé un « plan commun » avec le Venezuela pour éradiquer ces groupes armés. L’ELN, forte de 5800 hommes, cherche à contrôler cette région frontalière, une importante route du trafic de cocaïne.
Le conflit a plongé la Colombie dans l’une de ses pires crises sécuritaires en plusieurs années, compromettant les efforts du gouvernement pour désarmer la guérilla ELN. La justice colombienne a réactivé les mandats d’arrêt contre 31 dirigeants de l’ELN et déployé 5000 soldats dans la région pour soutenir les populations déplacées. Emprisonnées dans la violence, plusieurs groupes armés continuent de se disputer le contrôle de zones cruciales pour le trafic de drogue, exacerbant la situation humanitaire.
Selon le média canadien La Presse, malgré la promesse de Gustavo Petro de faire la « guerre » à l’ELN, l’armée colombienne n’a pour le moment que peu pénétré dans les territoires contrôlés par les groupes armés, établissant des postes d’observation et effectuant des patrouilles dans les zones urbaines.
Paradoxalement, Haïti et la Colombie ont signé un Protocole d’accord pour renforcer leur coopération en matière de sécurité, notamment en formation des forces publiques et en lutte contre les crimes transnationaux.
Haïti, sous la présidence de Leslie Voltaire se trouve définitivement en plein cœur d’une controverse en renforçant ses relations diplomatiques avec la Colombie et le Venezuela. De plus, notre rédaction a appris que Voltaire et une délégation ont quitté le pays pour l’Europe pour une visite au Pape et à Emmanuel Macron. M. Voltaire souhaite-il tourner dos à l’administration de Donald Trump ?
La Rédaction