Ce mardi 18 mars 2025, un deuxième policier kenyan de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) a été touché par des tirs à Bélot, dans la commune de Kenscoff.
L’agent a été touché par des projectiles alors que les gangs continuent de s’implanter dans de nouvelles zones, transformant Kenscoff en un territoire en proie à la violence. Son corps a été transporté par hélicoptère.
Des criminels expulsés vers Haïti
Pendant ce temps, les États-Unis ont procédé à l’expulsion de plusieurs dizaines de personnes vers Haïti, y compris des criminels. L’arrivée de ces individus au Cap-Haïtien soulève des inquiétudes quant à la capacité du pays à gérer cette vague de rapatriements et face au silence du ministre de l’intérieur, Paul Antoine Bien-aimé ?
Accusations américaines contre IZO
Par ailleurs, les États-Unis ont rendu publiques les accusations contre le chef de gang notoire « IZO ». Leader influent d’un des plus puissants groupes armés du pays, il est accusé d’être impliqué dans de nombreuses exactions, allant du kidnapping aux massacres. Cette annonce marque une reconnaissance officielle par Washington du rôle central de ces chefs de gangs dans l’instabilité persistante en Haïti.
Une capitale au bord de l’effondrement
Ces trois événements viennent renforcer le climat de tension extrême qui règne à Port-au-Prince et dans ses environs. Les gangs poursuivent leur expansion, réduisant chaque jour un peu plus l’espace de vie de la population civile. Malgré l’appui de la mission multinationale, des blindés et des drones explosifs, la police peine à récupérer un seul des « territoires perdus ».
La question demeure : existe-t-il une véritable stratégie pour reprendre le contrôle du pays ou assiste-t-on à une lente descente vers l’anarchie totale ?
La Rédaction
Le porte-parole de la MSS a confirmé à notre rédaction que l’état du soldat kényan est stable. Il a été transporté à l’hôpital Aspen pour recevoir des soins.