Tout comme pour faire suite à l’amour et l’amitié, nous allons aborder l’un des sujets les plus tabous du monde entier, de quoi générer des discussions tout à la fois passionnées et controversées, nous voulons parler des grossesses non désirées et des avortements. Ce sujet est tellement actuel, qu’aujourd’hui encore, il représente l’un des points de différenciation entre les démocrates et les républicains aux Etats-Unis. Est-ce pour cela que nous devons en parler ; les adultes doivent discuter là-dessus ; les parents doivent être éduqués en conséquence, et du coup, prêts à répondre aux questions des enfants et les accompagner au besoin.
Je crois l’avoir dit auparavant, je suis fort aise de le reprendre, les rapports sexuels ne sont pas l’affaire des enfants. Les rapports sexuels constituent des échanges physiques et émotionnels qui devraient être réservés aux adultes, matures, responsables, indépendants, capables de faire face aux conséquences de ces leurs actions. Je dis bien conséquence, car au niveau biblique dans un premier temps, nous parlons de la création, les rapports sexuels ne sont bénis que dans le cadre du mariage d’un homme et d’une femme ; tout ce qui se passe en dehors de ces limites constitue un péché, alors que l’un des objectifs de tout chrétien est de lutter, persévérer contre les transgressions.
Dans un second temps, je parle encore de conséquence, parce que les rapports sexuels font remuer les énergies spirituelles et émotionnels des partenaires, ce qui n’est pas négligeable. Lorsque l’on s’accouple, ce n’est pas que physique ; il y a toute une fusion de sentiments et d’émotions qui se manifestent entre les partenaires. Naturellement, je ne veux juger personne, à chacun sa vie et ses choix. Je ne suis pas un puritain et ne suis nullement du genre à éclabousser qui que ce soit. Cependant, je reste convaincu que nous ne devrions pas ranger nos actions et préférences au rang des règles, ou des vertus, tout juste pour satisfaire nos égos. De même qu’il y a le bien et le mal, il y a les normes et ce qui n’est pas orthodoxe. Nous devons les accepter, les comprendre, et tout le reste ne sera qu’une question de choix et de responsabilité personnelle.
Parlant de choix, je sais que la tendance est de pourvoir les enfants de préservatifs, dans la perspective d’éviter les complications et risques qui viennent aves les rapports sexuels ; tel n’est pas mon délire. Je crois que les conversations entre parents et enfants sont nécessaires, mais la distribution de préservatifs les pousserait davantage à l’acte sexuel, bien plus que les aider à se protéger. Les enfants feront ce qu’ils voudront, tout comme tout le monde, ce n’est quand même pas aux parents de les armer pour des combats qu’il aurait été plus sage d’éviter. Et pour cause, malgré les incontournables campagnes pour le condom, on peut toujours compter avec les maladies sexuellement transmissibles, et la grossesse ou le processus de la vie, avec tout ce qui vient avec, tout comme la symbiose de toutes les conséquences de l’acte sexuel. La grande question, c’est quoi faire, en cas de grossesse juvénile ou non désirée ?
A sortir prochainement : Grossesse non désirée et avortement 2
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Il se peut que quelqu’un y trouve matière à réflexion.
Au plaisir de servir…
Patrick G. Volcy |