Dans une déclaration solennelle, le président américain Donald Trump a confirmé ce samedi 21 juin que l’armée américaine avait mené « des frappes de précision massives » sur trois installations nucléaires majeures en Iran. Présentant cette action comme « un succès militaire spectaculaire », le président Trump affirme que les objectifs ont été atteints, sans pour autant donner de détails sur les pertes humaines ou les dommages collatéraux.
Cette annonce, aussi triomphante que brutale, a immédiatement provoqué une onde de choc au sein de la communauté internationale.
Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a réagi rapidement dans un communiqué alarmant, exprimant sa « grave inquiétude » face à cette utilisation de la force. Il qualifie l’intervention américaine de « dangereuse escalade dans une région déjà au bord du gouffre » et y voit « une menace directe à la paix et à la sécurité internationales ».
« Il existe un risque croissant que ce conflit échappe à tout contrôle, avec des conséquences catastrophiques pour les civils, la région et le monde entier », a averti M. Guterres, appelant les États membres à désamorcer les tensions et à respecter leurs obligations en vertu de la Charte des Nations Unies et du droit international.
Sans détour, le chef de l’ONU rappelle que « la seule voie possible est celle de la diplomatie » et lance un appel pressant à la retenue : « À cette heure périlleuse, il est crucial d’éviter une spirale du chaos. Il n’existe aucune solution militaire à cette crise. »
Jusqu’à présent, aucune réaction officielle n’a été publiée par les autorités iraniennes. Toutefois, les craintes d’une riposte rapide et violente ne cessent de croître, notamment en Israël, dans les pays du Golfe et en Europe. Plusieurs chancelleries ont convoqué des réunions d’urgence, tandis que les marchés financiers, déjà instables, ont commencé à enregistrer des fluctuations inquiétantes.
Le monde retient son souffle. Après des mois de provocations, de sanctions et de tensions militaires dans le détroit d’Ormuz, cette attaque pourrait marquer un tournant historique — ou un point de non-retour.
À suivre.