Port-au-Prince, 29 décembre 2025. Réunis sur la rue Panaméricaine, des manifestants ont exprimé leur désaccord avec l’action du CPT, qu’ils accusent de ne pas avoir rempli sa mission principale, notamment en matière de sécurité et de stabilité institutionnelle. Les protestataires soutiennent que le mandat du Conseil est arrivé à son terme.
Intervenant lors de la manifestation, Jonas Légerme, coordonnateur national d’un regroupement réunissant des partis politiques, des organisations de la société civile et des acteurs politiques, a mis en avant l’échéance du 7 février, date marquant, selon lui, la fin de l’accord du 3 avril. Il estime que le calendrier actuel ne permet pas l’organisation d’élections générales répondant aux standards de crédibilité.
Le responsable politique a par ailleurs critiqué les démarches entreprises par les autorités pour lancer le processus électoral. Selon lui, ces initiatives relèveraient d’une stratégie visant à prolonger la transition sans l’adhésion d’un large consensus national.
Le dispositif policier déployé autour du lieu de rassemblement a également été dénoncé par les organisateurs. Jonas Légerme a évoqué des entraves au droit de manifester, qu’il considère comme une garantie constitutionnelle.
Au-delà de cette mobilisation, la question de la durée du mandat du Conseil présidentiel de transition continue de susciter des divergences au sein de la classe politique et de la société civile, plusieurs acteurs estimant que la date du 7 février constitue un tournant décisif pour l’avenir politique du pays.
Ronald André
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