Selon l’accord du 3 avril 2024, la transition conduite par le Conseil présidentiel doit prendre fin le 7 février 2026. Pour que cela puisse se réaliser, il faut que des élections soient organisées avant la fin de l’année.
C’est dans cette perspective que le premier ministre Fils-Aimé s’est rendu le jeudi 13 février au CEP pour faire le point sur les dispositions en place pour l’organisation du référendum et des élections à venir.
Il s’est entretenu avec les conseillers électoraux et a rappelé que le CEP, en tant qu’institution indépendante, doit mettre tout en œuvre pour garantir au peuple haïtien un processus électoral transparent et démocratique.
Alix Didier Fils-Aimé se dit conscient qu’organiser des élections ne peut se faire en dehors d’un climat sécuritaire. Voilà pourquoi, il a réaffirmé que sa mission première est de garantir la sécurité que le peuple haïtien exige et mérite. Un défi de taille à relever dans un climat qui devient de plus en plus incertain.
Face à l’insécurité qui sévit dans le pays, il veut mettre tout son poids dans la balance pour apporter une solution durable et définitive à ce fléau.
Pour sa part, le président du Conseil électoral provisoire, Patrick Saint-Hilaire, a présenté au chef du gouvernement, les travaux déjà effectués dans la perspective de l’organisation du référendum et des prochaines élections.
Il affirme que le CEP a remis, le 29 décembre dernier, aux autorités, 4 documents importants, dont le projet de décret référendaire, l’approche devant permettre aux déplacés internes de prendre part au vote, le calendrier électoral ainsi que le budget prévisionnel.
La Rédaction