Le lundi 14 octobre, La Cheffe du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (Binuh), Maria Isabel Salvador, a pressé les membres du Conseil présidentiel de transition (CPT) à compléter le Conseil électoral provisoire (CEP). Elle était devant le Groupe Consultatif Ad Hoc du Conseil économique et social des Nations Unies (Ecosoc), présidé par le Canada.
Selon la Cheffe BINUH, l’installation complète du CEP est une condition sine qua non pour la tenue d’élections crédibles, participatives et inclusives et pour les autorités élues d’être en place comme convenu.
« L’amélioration de la sécurité est essentielle pour restaurer les institutions démocratiques, protéger les droits humains et avancer vers le développement durable », dixit la Cheffe BINUH devant le Groupe consultatif Ad Hoc de Ecosoc.
Le 19 septembre 2024, le Corps diplomatique avait participé à une réunion portant sur les élections avec le CPT. “J’ai eu des échanges fructueux avec le corps diplomatique et des organisations internationales accrédités en Haïti. Mes interlocuteurs voulaient surtout avoir des informations relatives au Conseil Électoral Provisoire (CEP) et la mise en place de la machine électorale” avait déclaré lors Edgar Leblanc, Ancien président du CPT.
Le Corps diplomatique et le BINUH montent la garde afin que les neuf (9) membres ne s’écartent pas de leur feuille de route semble-t’il. Cap sur les élections, la dispersion a pris fin. Un CEP-2 a été nommé. Deux autres membres viendront le compléter, car il faut avancer. Les secteurs “droits humains”, femme et vodou contentent le monde opération ayant abouti à la nomination de 7 membres du Conseil électoral provisoire.