Dans un message officiel publié sur son compte X, Leslie Voltaire a annoncé que le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a donné des instructions pour recueillir et examiner toutes les preuves disponibles contre les personnes sanctionnées par le Canada, les États-Unis et les Nations unies, pour leur rôle présumé dans la déstabilisation d’Haïti.
« Ce matin, le CPT a instruit le Premier ministre de recueillir et d’examiner toutes les preuves disponibles contre les personnes sanctionnées par le Canada, les États-Unis et les Nations unies, pour leur rôle présumé dans la déstabilisation d’Haïti. Le gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour enquêter et engager des poursuites. L’État agira avec fermeté pour traduire en justice ceux qui sapent la sécurité et la stabilité d’Haïti. Nous appelons la population à rester vigilante face à toute tentative de manipulation et de déstabilisation. Ne tombez pas dans le piège des gangs et de ceux qui servent leurs intérêts ! » a t-il déclaré sur X.
Une déclaration qui a suscité beaucoup de controverses, car plus d’un se demande pourquoi Leslie Voltaire n’a pas fait mention de la liste des sanctionnés par la République dominicaine qui a aussi ciblé des représentants des organismes de droits humains et des leaders de la construction du Canal sur la rivière Massacre.
Leslie Voltaire, représentant de Fanmi Lavalas au CPT, pointe clairement du doigt les grandes figures et alliées de Fanmi Lavalas sanctionnées par le Canada ainsi que le grand patron de la UNIBANK.
Les déclarations de Leslie Voltaire éveillent la curiosité et invitent à se questionner sur son véritable mobile. Il doit remettre le pouvoir à Fritz Jean la première semaine du mois de Mars.
Très communicatif ces derniers jours, Voltaire a également annoncé s’être rendu au quartier général de la Police Nationale d’Haïti (PNH) aux côtés de l’Ambassadeur Dennis B. Hankins, du Directeur de la PNH, Rameau Normil, et du Commandant de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS), Godfrey Otunge, pour recevoir des équipements stratégiques supplémentaires offerts par le Bureau des Affaires Internationales de Stupéfiants et de l’Application de la Loi (INL) du Département d’État.
Le message est clair : aucun refuge, aucune échappatoire pour les criminels. La justice frappera fort et sans relâche.