Le protecteur du citoyen est désigné par consensus entre le président de la République, le président du Sénat et le président de la Chambre des députés et reste en fonction jusqu’à la désignation de son successeur.
L’Office de la Protection du Citoyen déplore la campagne de désinformation dirigée et de banalisation des principes républicains qui élèvent les grandes nations. Une campagne orchestrée notamment par des acteurs qui devraient collaborer et veiller à la bonne marche de l’État via ses institutions. Cependant, l’OPC affirme qu’il ne compte pas baisser les bras et met le cap sur la dernière ligne droite de la deuxième édition du prix Frankétienne de l’excellence et la huitième édition de son concours national de textes et de reportages sur les droits humains.
Le Protecteur du citoyen est investi d’un mandat de sept ans non renouvelable. Nonobstant l’expiration de son mandat, il demeure en fonction jusqu’à ce qu’un successeur soit nommé, précise une note de l’institution dont la mission principale est de veiller au respect par l’État de ses engagements en matière de droits humains, notamment ceux contractés au niveau régional et international.
La note souligne que le Protecteur du citoyen n’est soumis ni au contrôle hiérarchique d’une autorité administrative, ni à la tutelle d’une institution administrative ou politique. Il ne reçoit, dans l’exercice de ses attributions, aucune instruction, rappelle l’OPC qui entretient certes, des relations fonctionnelles avec les autres institutions de l’État.
Dans le cas du docteur Renan Hédouville, il a été choisi en 2017 sur un nombre de 33 candidats après examen des dossiers, consultations publiques, débats et auditions.
Il a été nommé par le Président de la République Jovenel Moïse selon les prescrits de la loi du 3 mai 2012 pour occuper le poste de Protecteur du Citoyen.
Sans vouloir présenter le bilan de ses réalisations, la note souligne que sous le leadership du docteur Hédouville, l’OPC a renforcé sa présence au sein de la population par la promotion constante de la culture du respect des droits de l’homme.
Il a, en collaboration avec des organisations de la société civile de différents secteurs, multiplié les initiatives, incité la population, notamment les jeunes, à devenir des ambassadeurs des droits humains pour l’avènement d’une société fondée sur les principes républicains de la bonne gouvernance.
L’OPC a aussi mené un combat permanent contre le crime, les assassinats et a épousé la cause des minorités en leur offrant une tribune pour faire prévaloir leurs droits.
Aujourd’hui, précise la note, le local de l’OPC s’est transformé en sanctuaire des droits humains, ouvert à toutes les catégories sociales de tous les secteurs et sert de refuge, principalement aux étudiants de la Faculté de Droit et des Sciences Économiques de Port-au-Prince (FDSE), chassés de leurs locaux par la violence aveugle et meurtrière des individus armés, de centre de ressourcement aux victimes de l’insécurité, de l’impunité.
Il n’est mentionné nulle part qu’on peut remplacer un Protecteur au gré des souhaits particuliers, claniques, sectaires, précise l’OPC.
« Au moins quatre-vingt-dix jours avant l’expiration du mandat du protecteur du citoyen, un appel public à candidatures est lancé par les deux chambres du Parlement. » Les deux chambres du Parlement considèrent l’ensemble des candidatures et votent sur chacune d’entre-elles. La liste de noms sera composée des candidatures ayant réuni l’adhésion de la majorité des deux (2) chambres du Parlement. Elle contiendra au maximum trois (3) noms, », précise l’OPC.
La Rédaction