Dans les derniers jours de sa présidence, Joe Biden avait retiré Cuba de la liste des pays soutenant le terrorisme, ce qui avait conduit La Havane à annoncer la libération de 553 prisonniers. Cependant, dès son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump a réinscrit Cuba sur cette liste, suscitant l’inquiétude des organisations de défense des droits humains. Bien que 170 personnes aient été libérées la semaine dernière, aucune libération n’a été enregistrée depuis le début de cette semaine.
Le président cubain Miguel Diaz-Canel a dénoncé cette décision comme un « acte d’arrogance et de mépris pour la vérité ». Les autorités cubaines n’ont pas encore précisé si le processus de libération se poursuivra. Alejandro Gonzales, directeur exécutif de l’Observatoire cubain des droits de l’homme, critique le gouvernement cubain pour utiliser les prisonniers comme monnaie d’échange pour obtenir des avantages politiques.
Avec RFI