Ce mardi 24 décembre, l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH), situé au centre-ville de Port-au-Prince, a été le théâtre d’une attaque armée perpétrée par des gangs. Cet acte de violence, survenu lors de la cérémonie de réouverture de l’établissement, a fait plusieurs victimes, dont des journalistes, et plongé l’événement dans le chaos.
Des journalistes parmi les blessés
Selon les informations recueillies sur place et confirmées par le média Passions Infos Plus, sept journalistes ont été blessés, parmi eux :
• Petyon Robens,
• Réginald Baltazar,
• Miracle Velondie,
• Florise Deronvil,
• Jean-Jack Aspèges,
• Jocelyn Justin,
• Rosemond Vernet.
Matiado Vilme, journaliste pour VOA Kreyòl, présente sur les lieux, a appelé à l’aide des autorités policières, signalant des conditions extrêmement dangereuses pour les professionnels des médias et les autres personnes présentes.
Un projet de réouverture compromis
L’HUEH, le plus grand centre hospitalier universitaire du pays, devait rouvrir ses portes après plusieurs années de fermeture, marquées par des actes de vandalisme et des violences perpétrées par des gangs armés. Le ministre de la Santé, Duckenson Lorthé Blema, qui avait récemment nommé le Dr Prince Pierre Sonson comme nouveau directeur exécutif de l’hôpital, n’était pas encore arrivé sur place au moment de l’attaque.
Ce projet de réouverture, espéré avant 2025, visait à offrir à la population haïtienne un accès à des soins de santé de qualité malgré les défis sécuritaires.
Les violences de ce mardi rappellent que la situation sécuritaire reste le principal obstacle à toute forme de progrès durable dans le pays.