La plateforme médiatique Chokarella est sortie de son silence, samedi, en publiant un avis public relatif à la situation du journaliste et entrepreneur médiatique Carel Pedre, alors que les réseaux sociaux haïtiens étaient traversés par une vague de réactions consécutives à la diffusion d’une pétition de soutien.
Port-au-Prince, 28 décembre 2025. Dans ce message diffusé sur ses canaux numériques, Chokarella a précisé que le dossier est actuellement entre les mains d’une équipe d’avocats. La plateforme a invité les internautes à éviter toute mobilisation ou déclaration publique pouvant interférer avec les démarches engagées, tout en insistant sur le respect du processus légal en cours.
La prise de parole intervient au moment où une pétition hébergée sur Change.org gagnait en visibilité sur Facebook. Plusieurs personnalités publiques, dont les artistes Rutshelle Guillaume et Anie Alerte, avaient relayé l’initiative, provoquant une cascade de réactions contrastées au sein de l’opinion publique, entre messages de soutien et prises de position critiques.
Dans un contexte marqué par la multiplication de commentaires parfois virulents, l’avis de Chokarella a été perçu par certains analystes comme une tentative de désamorcer les tensions et de limiter l’emballement médiatique. Peu après cette publication, la pétition a vu sa diffusion ralentir de manière significative sur les réseaux sociaux, sans qu’une communication officielle n’en précise les raisons.
Par cet avis public, Chokarella indique privilégier une communication mesurée autour de ce dossier sensible. De son côté, l’affaire Carel Pedre continue de capter l’attention, illustrant les défis liés à la gestion de l’information et de l’opinion publique dans des situations mêlant justice, médiatisation et enjeux migratoires.
L’animateur et producteur de radio Carel Pedre a été arrêté le 21 décembre 2025 dans le comté de Broward, en Floride, par la police de Tamarac, pour des faits qualifiés de violence domestique selon le droit pénal de la Floride.
Si une caution judiciaire a été fixée, son maintien en détention s’explique désormais par une retenue administrative de l’ICE, faisant basculer l’affaire d’un cadre pénal vers une dimension migratoire.
Ronald André
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