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Haïti 2025 – Transition sous influence : bilan critique de la gouvernance internationale entre actions, sanctions et impasses

Lequotidien509 by Lequotidien509
décembre 28, 2025
in A la une, Editorial, L'edito 509
Reading Time: 14 mins read
Diplomates en Haïti : des visites directes qui interrogent – Zye 509

Pour clore l’année 2025, l’équipe éditoriale du Quotidien 509 ouvre une série d’analyses approfondies, fondées sur un échantillonnage d’exemples et de situations significatives, évoqués à titre illustratif sans entrer, à ce stade, dans le détail de chaque cas survenu dans la gouvernance d’Haïti. Cette démarche s’inscrit dans une réflexion plus large sur la transition en cours et sur ses implications politiques, institutionnelles et diplomatiques.

Afin de poser clairement le cadre, nous commençons par l’examen des actions de la communauté internationale, acteur central et structurant de ce processus, pour interroger son rôle, ses responsabilités et les effets concrets de son intervention sur la configuration actuelle du pouvoir.

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Quand Haïti avait encore le cran de défier : sa cible, l’Allemagne

Il s’agit d’une série éditoriale qui assume le risque de déranger : une série qui questionne autrement, qui ose déplacer le regard, et qui met en débat des vérités rarement formulées dans le discours dominant.

En 2025, la communauté internationale a semblé vouloir aider Haïti à sortir de l’impasse sécuritaire, politique et humanitaire, et à rétablir l’ordre démocratique à travers l’organisation d’élections. Les discours officiels invoquent la lutte contre la corruption, la restauration de l’État de droit, la protection des civils et la nécessité d’institutions fortes et crédibles. Pourtant, à l’examen attentif des faits, ces déclarations se heurtent à une série d’incohérences profondes, parfois assumées, le plus souvent passées sous silence.

Ces contradictions ne relèvent plus de simples maladresses diplomatiques. Elles sont devenues, au fil des années, un véritable mode de gestion de la crise haïtienne, au point de fragiliser davantage un pays déjà à genoux.

Ingérence niée, influence assumée

Les diplomates en poste en Haïti répètent à l’envi qu’il n’y a aucune ingérence dans les affaires internes du pays. Pourtant, les déclarations publiques de certains ambassadeurs, leurs prises de position sur la gouvernance, la justice ou les institutions, franchissent régulièrement les lignes fines établies par la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques. Les initiatives diplomatiques, les pressions politiques, les messages « suggérés » et les interventions indirectes montrent clairement où se situent les véritables centres de décision. La question mérite d’être posée sans détour : qui sont réellement les maîtres de la transition haïtienne ?

Et surtout, qui a conçu et imposé cette structure atypique de gouvernance, contestée dès le premier jour par une large frange de la société haïtienne ?

Qui en fixe les limites, les priorités et parfois même le rythme ?

La réponse ne se trouve pas uniquement à Port-au-Prince.

ULCC : dénonciations internes, pressions diplomatiques externes

Le cas de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) illustre de manière éclatante cette dérive. Alors qu’un ancien Premier ministre, des juristes, des acteurs politiques et des voix reconnues de la société civile dénoncent publiquement les manœuvres jugées pernicieuses du Directeur général de l’ULCC, plusieurs diplomates influents exercent des pressions pour son maintien en poste.

Le Directeur général actuel de l’ULCC, Hans Joseph, cumule plus de cinq années à la tête de l’institution, sans qu’aucune évaluation publique, indépendante et transparente de son action ait été rendue disponible. Un audit réclamé à cor et à cri mais toujours dans l’indifférence des autorités, de son Conseil d’Administration et surtout des supporteurs stipendiés d’une certaine presse à la solde de ce directeur « généreux ».

Comment comprendre que des partenaires qui prônent l’indépendance des institutions s’ingèrent pour préserver une direction contestée, sans exiger même un léger contrôle audit, reddition de comptes ou alternance ?

Quel est le travail réel accompli par le DG actuel qui justifie, aux yeux des diplomates, un tel soutien prolongé ?

Cette posture affaiblit la crédibilité même de la lutte contre la corruption que la communauté internationale affirme soutenir. 

Plus grave encore, au lieu de renforcer et d’encadrer les institutions habilitées à accompagner l’État dans la traçabilité des fonds liés aux gangs, au commerce des armes, aux kidnappings et au trafic de munitions, certaines structures clés sont marginalisées ou laissées pour compte. L’UCREF (Unité Centrale de Renseignement Financier) et la CONALD (Commission Nationale de Lutte contre la Drogue) en sont des exemples frappants.

Cette incohérence nourrit le doute sur la réelle volonté internationale de s’attaquer aux racines financières et criminelles de l’insécurité.

Sanctions internationales et justice nationale : un État de droit contourné

De 2022 à 2025, plusieurs pays ont imposé des sanctions à des haïtiens — personnalités politiques et économiques — pour « soupçons » de corruption, de liens avec des gangs, d’atteintes à la démocratie ou de contrebande. Or, dans le cas d’un des faits reprochés à un sanctionné, le dossier était déjà en cours devant la justice haïtienne pour citer l’affaire Rony Célestin-dossier Assassinat de Néhémie Joseph. 

Plus troublant encore, ces mêmes pays, pourtant partenaires historiques d’Haïti dans le renforcement du système judiciaire (formation de juges, appui législatif, soutien institutionnel), n’ont jamais transmis officiellement les preuves ou éléments permettant à la justice haïtienne d’avancer efficacement dans la poursuite de ces personnalités sanctionnées. 

Les sanctions sont donc tombées :

•       sans verdict judiciaire,

•       sans procédure contradictoire,

• sans possibilité de défense,

•       sans coordination avec les autorités judiciaires nationales.

Comment renforcer l’État de droit en le court-circuitant ?

Par ailleurs, l’impact réel des sanctions sur les chefs de gangs notoires porte à s’interroger profondément, notamment en ce qui concerne le gel de leurs avoirs et les interdictions de voyage. Beaucoup se demandent, à juste titre, si ces individus disposaient réellement de comptes bancaires formels, de visas de non-immigrants ou d’immigrants à l’étranger touristiques ou, a fortiori, de résidences à l’étranger susceptibles d’être affectés par de telles mesures.

Les membres et dirigeants de la coalition « Viv Ansanm » sont-ils véritablement touchés par ces sanctions, alors même que leurs stocks de munitions semblent inépuisables et que leur capacité de nuisance infaillible ? Cette réalité renforce le sentiment que les sanctions, dans leur forme actuelle, n’atteignent pas les véritables centres de pouvoir criminel.

En revanche, pour les élites politiques et économiques, les conséquences de ces sanctions apparemment arbitraires sont bien réelles et immédiates. Gel d’avoirs, rupture de relations bancaires, fermeture ou paralysie d’entreprises, perte d’emplois, atteinte aux dépendants et fragilisation de secteurs entiers de l’économie : les nuisances et dommages collatéraux se répercutent directement sur la population, souvent sans mécanisme d’atténuation.

Cette asymétrie soulève une question fondamentale : les sanctions internationales, telles qu’appliquées aujourd’hui, affaiblissent-elles réellement les gangs armés ou contribuent-elles surtout à déstabiliser davantage une économie déjà exsangue ?

Ces sanctions ont par ailleurs des conséquences dérivées souvent ignorées sur les collatéraux : fermeture d’entreprises, licenciements massifs, ruptures de contrats, exclusion du système bancaire international. Un exemple frappant : celui de André Apaid sanctionné la veille de la signature d’un contrat qui a fait perdre au pays un investissement de plus de trois cent millions de dollars (300.000.000$US) et obligeant les structures du sanctionné à fermer plusieurs entreprises.  Autant de conséquences qui frappent directement la population, bien plus que les individus ciblés.

On est alors en droit de se demander : pourquoi aucun dialogue ni échange direct n’a-t-il été engagé avec les personnes ciblés par une liste de sanctions, ni des accusations documentées ou argumentées présentées aux autorités haïtiennes si des preuves solides existent réellement ?

Pourquoi exiger un dialogue interhaïtien tout en fermant la porte à des acteurs ayant encore des intérêts politiques et économiques majeurs dans le pays ? 

Peut-on passer sous silence l’aveu de l’ancien ambassadeur américain à Port-au-Prince, Dennis Hankins, qui a confié, dans une émission sur Télé Métropole, avoir déjà dialogué avec le chef de gang de Tabarre afin de connaître ses intentions concernant la sécurité du bâtiment et du personnel de l’ambassade ?

Le paradoxe devient plus troublant lorsque certains pays, comme le Canada, admettent s’être appuyés sur des informations issues des réseaux sociaux ou de sources légères, alors même qu’ils investissent massivement dans la lutte contre la désinformation et les fausses nouvelles, sans mécanisme contradictoire clairement établi.

Un discours international désorganisé et fragmenté

La communauté internationale ne parle plus d’une seule voix sur Haïti.

Les rivalités géopolitiques entre États-Unis, Union Européenne, CANADA, CARICOM, OEA et Conseil de sécurité de l’ONU se traduisent par des agendas quasi concurrents, des stratégies contradictoires et une lutte de leadership à peine dissimulée. Haïti aura été piégé entre Ukraine et Gaza.

Les plus puissants imposent le ton, exigent le silence ou distribuent les « cartons disciplinaires ».

L’équipe de la transition est souvent traitée comme une classe d’enfants turbulents, sommée d’obéir sans véritable marge de décision.

Résultat des courses : une inflation de communiqués, de réunions, de visites diplomatiques et de photos officielles, sans feuille de route claire ni vision à long terme et surtout aucun audit des millions flambés dans un ring haïtien assaillis d’aveugles volontaires. 

Comment accompagner un pays en crise quand les partenaires eux-mêmes avancent sans coordination ?

Corruption : discours vertueux, pratiques opportunistes

La corruption est officiellement présentée comme l’un des principaux fléaux d’Haïti. Dans les faits, la communauté internationale continue de négocier avec des acteurs soupçonnés de corruption, parfois rejetés par la population et cités dans des rapports ou enquêtes médiatiques et médiatisées.

La contradiction est flagrante :

•       la corruption est dénoncée dans les discours,

•       mais tolérée dès qu’elle sert certains intérêts, la « stabilité » ou l’urgence politique.

Comment combattre un système en s’appuyant sur ceux qui en sont soupçonnés d’être les piliers ?

La mission multilatérale d’appui à la sécurité : entre promesse et désillusion

Présentée comme la réponse phare de la communauté internationale à l’effondrement sécuritaire d’Haïti, la Mission multilatérale d’appui à la sécurité (MMAS) s’est progressivement imposée dans le discours officiel comme un outil de stabilisation. Sur le terrain, cependant, la perception est tout autre. En 2025, cette mission, malgré les réserves de la Chine et la Russie au niveau du Conseil de sécurité des Nations-Unies, est devenue sous la plume des Etats-Unis et du Panama, Force de Répression des Gangs. Cette nouvelle appellation de la MMSS ne fait ni chaud ni froid à la population qui attend du concret. Autorisée depuis 2023 par les Nations-unies, la MMSS n’a jamais réussi, jusqu’à présent, à atteindre ses effectifs théoriques : le seuil des 2 500 agents n’a jamais été réellement franchi même à moitié, malgré les annonces répétées. 

Il serait toutefois malhonnête d’ignorer les avantages diplomatiques et politiques que cette mission a permis au président kényan William Ruto et à son pays, notamment en termes de visibilité internationale, de partenariats stratégiques et de repositionnement du Kenya sur la scène sécuritaire mondiale. Le dossier Haïti a aussi été bénéfique pour la République Dominicaine tant au niveau national qu’international et surtout lors de la réélection de Luis Abinader pour son second mandat présidentiel.

Pour Haïti, en revanche, l’efficacité de la mission kényane reste profondément controversée. Beaucoup plus de formations ont été dispensées en droits humains, en maintien de l’ordre et en procédures, que d’actions décisives menées sur le terrain contre les groupes armés.

Les territoires perdu(e)s ont augmenté considérablement depuis leur débarquement en Haïti. Aujourd’hui, de nouvelles annonces évoquent un effectif porté à plus de 5 000 hommes d’ici le mois d’avril. Une projection qui suscite scepticisme et ironie dans l’opinion publique haïtienne, certains y voyant déjà un possible “poisson d’avril” diplomatique, tant l’écart entre les promesses et la réalité opérationnelle est devenu une constante.

Aider Haïti tout en refoulant les Haïtiens

Autre incohérence majeure : les politiques migratoires. Les États-Unis, la République dominicaine et plusieurs pays de la CARICOM, tout en affirmant vouloir aider Haïti, procèdent à des refoulements et expulsions massives de ressortissants haïtiens, y compris de personnes fuyant la violence, de femmes enceintes et d’enfants.

Comment prétendre aider un pays tout en rejetant systématiquement ses citoyens les plus vulnérables ?

Certes, chaque État a le droit de sécuriser son territoire et de freiner la migration irrégulière. Toutefois, la contradiction demeure lorsque ces mêmes pays, fortement impliqués dans la gestion de la crise haïtienne et étroitement liés au Conseil présidentiel de transition, n’ont pas su proposer de solutions plus adaptées pour les déplacés externes et pour les personnes ayant bénéficié légalement de certains programmes migratoires.

Ces expulsions, souvent menées sans coordination ni accompagnement, aggravent la crise humanitaire, alimentent les déplacements internes et renforcent l’instabilité qu’elles prétendent combattre.

Les ukrainiens ont-ils plus de vertus humaines que les haïtiens ?!

Flux d’armes : une responsabilité internationale occultée

La lutte contre l’insécurité est au cœur de tous les discours. Pourtant, les flux d’armes et de munitions vers Haïti ne sont jamais durablement interrompus. Selon l’ONUDC, une part importante des armes utilisées par les groupes armés provient des États-Unis et transite par la République dominicaine et la Jamaïque.

Comment parler de sécurité et d’élections lorsque les circuits d’approvisionnement en armes restent ouverts et largement connus ?

Déplacés internes et enfants : le grand angle mort

En 2025, l’ONU parle de plus de 1,5 million le nombre de déplacés internes, majoritairement des femmes et des enfants. Pourtant, aucun projet durable n’a vu le jour : ni programme intensif de relogement, ni plan éducatif structuré, ni stratégie psychosociale à long terme.

Un plat chaud, une cantine scolaire improvisée, un camp de fortune ou une tente ne peuvent constituer une vision humanitaire.

Insécurité et élections : une contradiction assumée

Malgré l’expansion du contrôle des gangs, l’absence de libre circulation et l’incapacité de l’État à sécuriser le territoire, la communauté internationale continue d’exiger des élections et de surplus avec une constitution qui n’a entraîné que des crises post électorales

Comment organiser des élections libres sans sécurité minimale ?

Comment parler de légitimité démocratique dans un contexte d’autorité fragmentée ?

Une incohérence devenue système

En 2025, le problème n’est plus seulement l’inefficacité de l’aide internationale, mais sa cohérence globale. Refouler les Haïtiens, tolérer les flux d’armes, négocier avec des acteurs soupçonnés de corruption, soutenir des institutions contestées, exiger des élections irréalisables et ignorer les déplacés : ces choix forment un système.

La communauté internationale, aussi engagée soit-elle, ne peut remplacer la société haïtienne. La résolution de la crise doit nécessairement passer par les Haïtiens eux-mêmes, et lors même que les crises ne sont pas toujours nées haïtiennes.

Toute interférence permanente, à chaque étape, ne fera que prolonger l’échec et l’instabilité — pendant que certains dirigeants sans colonne vertébrale continueront à chercher en permanence l’ombre protectrice de l’étranger. Une protection légitimée auprès de «leur blanc» et non par les lois haïtiennes.

Haïti a besoin de cohérence, de respect et de responsabilité partagée. Sans cela, la crise continuera d’être gérée, mais jamais résolue.

Cet éditorial spécial n’est que le premier. Cet éditorial ouvre une série d’analyses consacrées au bilan du Conseil présidentiel de transition (CPT), de la Primature et du gouvernement de transition, avec un regard particulier sur le ministère des Affaires étrangères, dont le rôle est central dans la conduite et les implications de cette période exceptionnelle.  

Nous avons toutefois choisi, pour une meilleure cohérence et une progression analytique plus claire, de commencer par examiner les actions et responsabilités de la communauté internationale, qui demeure, de fait, l’architecte principal — voire le père fondateur — de cette transition à neuf têtes.

Cette série entend ainsi annoncer clairement les enjeux du 7 février 2026 et interroger l’héritage politique, institutionnel et diplomatique que cette transition laissera aux générations futures.

Brigitte Benshow

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Tags: diplomatieFrancehaitijusticeonuUSAviolence

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