L’Institut national de sciences forenses (INACIF) a rendu un rapport d’autopsie : la mort de Stephora est due à une asphyxie mécanique par noyade, causant une insuffisance respiratoire mortelle. La fillette est décédée de façon rapide. L’autopsie classe le décès parmi les morts violentes.
Ces conclusions servent de fondement aux poursuites judiciaires engagées contre des responsables de l’établissement scolaire concerné (Colegio Leonardo Da Vinci). Plusieurs personnes du personnel ont déjà été arrêtées et inculpées d’“homicide involontaire”, d’“abandon” et de “maltraitance de mineurs”.
Une vidéo, filmée le jour même de l’excursion, existe a rapporté Listin Diario. Elle montre notamment :
Une enseignante qui tente de vérifier les signes vitaux de Stephora, une adolescente filmant la scène de très près, téléphone en main, un autre adolescent dans la piscine disant : « Loco, ils vont me renvoyer du collège », pendant que d’autres élèves observent le corps inerte, la fillette soutenue en position assise près du jacuzzi lié à la piscine où le drame s’est produit.
L’indignation populaire est élevée dans les deux pays et les questions sur la sécurité des excursions scolaires en République dominicaine, notamment pour les élèves d’origine haïtienne sont ravivées.
Face à l’onde de choc nationale, le président Luis Abinader a réagi :
Il dit regretter « une mort pénible et profondément triste ». Il assure que le ministère public agira avec impartialité, « sans distinction de nationalité ». Il rejette les accusations de racisme : « Ce pays n’est pas raciste ». Il promet un renforcement immédiat des protocoles scolaires.
L’affaire, qui touche la communauté haïtienne et dominicaine, devient un test pour la justice et les institutions éducatives du pays. Le public attend désormais des réponses claires — et des responsabilités pleinement établies.
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