Port-au-Prince, 8 juin 2025 – Le Conseiller Président, Laurent SAINT-CYR, représente la République d’Haïti à la Troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3) qui se tient à Nice (France), du 9 au 13 juin 2025, sous l’égide conjointe de la France et du Costa Rica.
Ce sommet international réunit chefs d’État, ministres, experts et représentants de la société civile, pour mettre en lumière les grands enjeux liés à la protection des océans, à la sécurité maritime, à la lutte contre la pollution et à la promotion de l’économie bleue.
La mer représente pour Haïti un espace vital, aujourd’hui menacé par la pêche illégale, la pollution côtière, la dégradation des écosystèmes marins et l’emprise croissante des réseaux criminels transnationaux. Lors de cette conférence, la délégation haïtienne portera une attention particulière aux discussions relatives à la pêche durable, à la sécurité alimentaire, aux transports maritimes, à l’économie bleue, ainsi qu’au financement de l’Objectif de Développement Durable n°14 (ODD14). Ces enjeux sont directement liés à la souveraineté nationale, au développement économique et à l’amélioration des conditions de vie de la population haïtienne, lit-on dans le communiqué de la présidence.
À Nice, Laurent Saint-Cyr doit également tenir une série de rencontres bilatérales de haut niveau, dans l’espoir de consolider un appui international aux grands chantiers de la transition : sécurité, relance économique, élections. Une diplomatie active, certes, mais qui peine à convaincre sur le terrain. Depuis mars 2024, les membres du CPT multiplient les engagements symboliques, sans résultat concret ni visibilité institutionnelle pour la majorité de la population haïtienne.
Il est important de rappeler que le Coordonnateur actuel du Conseil Présidentiel Fritz Jean doit bientôt céder la présidence tournante du CPT à Laurent Saint-Cyr, selon l’accord initial des membres du Conseil.
Le contraste entre les ambitions océaniques affichées et les défis internes que le CPT, dont fait partie M. St-Cyr, représentant de la classe des affaires, ne parvient pas à contenir, est la réalité du terrain.
À l’image de nombreux efforts diplomatiques haïtiens ces dernières années, cette participation pourrait bien être noyée… dans l’océan.
La rédaction