La nuit du vendredi 6 au samedi 7 juin 2025 a été marquée par une violente poussée de tension dans la Plaine du Cul-de-Sac, plus précisément dans les zones sensibles de Santo et Lilavois, théâtres d’un affrontement entre groupes armés rivaux. Selon plusieurs sources locales, des tirs nourris ont été entendus à proximité de Santo 23, 25 et 17, semant la panique parmi les habitants. Deux membres de gangs auraient été blessés dans ces échanges de feu.
Les informations recueillies indiquent que les hostilités impliquent principalement les groupes « Chen Mechan » et « 400 Mawozos », deux factions bien connues pour leur brutalité et leur emprise territoriale dans la région. Le chef de gang Nazbè, ainsi que son bras droit identifié sous le pseudonyme de Mali, tous deux alliés de Chen Mechan, auraient été victimes, ont rapporté certaines sources.
Une querelle autour d’un poste de contrôle
À l’origine de cette flambée de violence : un différend stratégique autour d’un poste de contrôle érigé à la sortie de Marassa. Selon des sources proches du terrain, le gang « Chen mechan » aurait récemment installé une barrière pour contrôler le passage des motos et des véhicules. Une mesure que les 400 Mawozos rejettent, estimant qu’elle empiète sur leur propre périmètre d’influence.
Ce conflit d’intérêts, banalisé dans un climat d’absence totale d’autorité, a dégénéré dans la nuit en fusillade et se poursuit encore ce matin du 7 juin au moment où nous écrivons cet article. Le risque de balles perdues demeure élevé, et la population est invitée à une prudence maximale.
Des hommes armés ont été aperçus circulant dans plusieurs quartiers de Santo, passant devant les maisons avec leurs armes à la main. Dans ce climat de chaos, des habitants tentant de fuir ont été blessés par balles. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux en témoignent et confirment aussi les faits.
Un symptôme de la fragmentation criminelle
Ces conflits armés s’inscrivent dans un contexte plus large de balkanisation territoriale, où l’État reste totalement absent, et où la population vit au rythme des affrontements.
La situation demeure volatile et évolutive. Aucune intervention policière n’a été signalée jusqu’à présent.
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