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7 Février 2026 : C’est la poudre noire… Option de la création d’un Conseil national pour la réforme de l’État

À l’approche du 7 février 2026, date symbolique de la fin de la transition politique, Le Quotidien 509 poursuit sa série de contributions citoyennes consacrées aux propositions de sortie de crise. Dans ce cadre, le professeur Toussaint Hilaire plaide pour un changement de paradigme, en appelant à la création d’un Conseil national pour la réforme de l’État — une instance légitime et inclusive, chargée de repenser la Constitution, de redéfinir les règles électorales et de jeter les bases d’une paix sociale durable, loin des logiques de pouvoir traditionnelles.

Lequotidien509 by Lequotidien509
octobre 28, 2025
in A la une, Analyse, Courrier du lecteur
Reading Time: 10 mins read
7 Février 2026 :  C’est la poudre noire… Option de la création d’un Conseil national pour la réforme de l’État

  7 Février 2026 :

C’est la poudre noire.

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1.- Introduction

7 février 2026 : La poudre noire d’une transition explosive.

Alors que le pays s’enlise dans une crise politique, sociale et institutionnelle d’une ampleur sans précédent, une interrogation fondamentale s’impose : est-il encore pertinent d’étudier en profondeur la proposition d’une nouvelle constitution dans un contexte où l’écart entre l’idéal démocratique et la réalité politique ne cesse de se creuser ? Les autorités de transition avaient annoncé leur intention de soumettre ce projet constitutionnel à référendum, en vue d’organiser des élections générales dans un avenir incertain. Echec total ! Or, cette démarche unilatérale, éloignée des principes fondamentaux du droit constitutionnel, risquait d’aggraver davantage la perte de légitimité du pouvoir en place.

En effet, la gouvernance actuelle, dépourvue d’assise institutionnelle claire, marginalise délibérément les experts en droit constitutionnel, les Barreaux du pays et les institutions académiques. Le processus en cours s’apparente à une mise à l’écart méthodique des mécanismes scientifiques et démocratiques d’élaboration d’un contrat social authentique. Les débats constitutionnels sont ainsi confisqués par un exécutif qui se dote d’une commission dite indépendante, mais agissant sans transparence, sans consultation réelle et sans redevabilité envers la nation.

Cette dérive technocratique s’inscrit dans une tendance lourde : depuis trois décennies, une frange de l’intelligentsia haïtienne – juristes, politologues, chercheurs – semble avoir abandonné toute posture critique, sacrifiant leurs compétences sur l’autel du pouvoir politique et du clientélisme. Ce phénomène a contribué à l’enracinement d’un autoritarisme rampant, souvent maquillé en gouvernance transitionnelle, mais vidé de toute substance démocratique. La société civile, les forces vives de la nation et les communautés du pays profond ont exprimé leur rejet de cette dérive institutionnelle. Ce refus collectif témoigne d’un ras-le-bol généralisé face à un système incapable d’écouter, de représenter et de transformer.

La crise politique actuelle, la plus grave parmi les multiples dimensions de la crise haïtienne, entraine la désintégration progressive des institutions républicaines et affaiblit profondément le pouvoir d’agir des populations sur le plan économique, social et sécuritaire. Cette crise du politique engendre une crise du constitutionnalisme : les droits inaliénables tels que le suffrage universel, la participation citoyenne et le droit à l’autodétermination sont mis entre parenthèses, malgré leur inscription dans les chartes internationales des droits de l’homme ratifiées par Haïti.

Par ailleurs, l’absence de gouvernance démocratique a favorisé la montée en puissance de groupes armés, en particulier dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Cette réalité rend matériellement et politiquement impossible toute planification électorale crédible. Loin d’être une solution, des élections précipitées, imposées par des intérêts étrangers ou des élites locales déconnectées, risqueraient d’exacerber les conflits latents, d’aggraver l’instabilité et de renforcer le cycle de violence politique.

Dès lors, un changement de paradigme s’impose. Il devient indispensable de mettre en place un Conseil National pour la Réforme de l’État, doté d’une légitimité élargie, et chargé d’élaborer une réforme constitutionnelle inclusive, de redéfinir les modalités d’organisation des élections, et de poser les bases d’une paix sociale durable. Cette instance devrait agir en rupture avec les logiques de pouvoir traditionnelles et œuvrer à la restauration de la confiance entre gouvernants et gouvernés.

La reconstruction de l’ordre constitutionnel haïtien ne saurait se faire sans une redéfinition du pacte social national. Les élections, dans ce cadre renouvelé, ne seront plus perçues comme une menace ou une manœuvre politique, mais comme un levier de réconciliation, de stabilité et de retour à la souveraineté populaire.

  1. Les étapes de sortie de crise :

Les crises qui traversent le pays sont multiples et diverses. Elles sont intimement liées à son sous-développement et entravent son évolution.  Ses conséquences sont récurrentes mais obéissent aux trois critères suivants :

  • Une succession d’évènements susceptibles de mettre en cause le fondement même du pays ;
  • Une occurrence de cette situation de crise qui surprend et dépasse les Elites ;
  • Une situation qui oblige à décider dans l’urgence ;

N.B. Nous sommes arrivés à un carrefour où une ultime occasion s’est présentée et il ne nous reste très peu de temps pour la saisir. Ce genre d’occasion ne sourit uniquement aux esprits bien disposés et à des visionnaires émérites. Ces crises peuvent mettre en péril l’existence même de la Nation, voire la tuer.

Pour la énième fois, le gouvernement en place a annoncé avoir entamé une série de contacts et de discussions avec plusieurs sensibilités politiques du pays. Cependant, les avancées politiques ne se font toujours pas ressentir. C’est dans ce contexte que l’émergence d’un leadership collectif éclairé s’impose comme une nécessité impérative, afin de mettre sur la table, avec l’assentiment sans équivoque des hautes sphères de l’État haïtien, des plans concrets de sortie de crise.

  • Etape A

L’Etape A : doit forcément s’articuler autour des réformes institutionnelles, plus précisément, la Constitution, le Conseil Electoral, la sûreté de l’Etat. A travers ce plan, on doit proposer notamment la création d’une haute instance indépendante dénommée “Conseil National de Réforme de l’Etat” (CONARÉ); un organe qui sera dirigé par des experts en la matière.

Cette institution sera chargée de faire des propositions de manière à opérer des réformes urgentes et nécessaires ; notamment au niveau de l’institution électorale ; d’une nouvelle Constitution, de la Défense et sécurité, du gouvernement, ainsi que des Droits fondamentaux de la population.

Si la société doit être gouvernée et administrée avec et pour l’intérêt commun comme objectif cardinal alors, seule la volonté générale peut diriger les forces de l’Etat. Les plans de sortie de crise proposés doivent être la seule feuille de route crédible pour renforcer la souveraineté du peuple haïtien.

  • Etape B

L’Etape B : pour arriver à « une nation haïtienne souveraine, indivisible, indépendante, coopératiste, démocratique et sociale », le Conseil National de Réforme de l’Etat (CONARÉ) doit maintenir et travailler à la mise en œuvre des principales revendications de la population.  D’ailleurs, aucune mesure prise jusqu’à présent n’a pu convaincre ce peuple à s’éloigner de sa principale revendication : Sécurité.

C’aurait été plus logique si l’exécutif avait pris un décret, avec un large consensus, bien entendu, portant fonctionnement, la mission et les prérogatives, non pas d’un comité de pilotage ou de dialogue alors qui ne dialogue avec personne sinon un décret mettant en place la haute instance indépendante dénommée : Conseil National de Réforme de l’Etat (CONARÉ) pour assurer le bon fonctionnement des autres entités chargées d’exécuter les feuilles de route préalablement établies du nouveau gouvernement de transformation de l’Etat.

De plus, on pourrait faire en sorte qu’un débat sur le décret soit ouvert à tous les niveaux : dans les médias et au niveau des organisations politiques, des organisations socioprofessionnelles, des membres des communautés de base et au niveau de chaque assemblée et de commune où ce débat pourrait être enrichi par des citoyens choisis localement.

  • Etape C

L’Etape C :  Le CONARÉ aura notamment pour missions : la réforme constitutionnelle, la refondation du Conseil électoral et de ses structures, entre autres. Cela pourrait prendre un temps calculé, mais une fois que le contenu de la loi électorale sera bien défini et adopté, nul ne pourra en sortir du cadre juridique. Les membres du Conseil électoral pourront alors appliquer cette loi plus facilement, car les profils et les missions auront été clairement définis.

Tel est à notre avis, le cheminement logique qui pourrait ouvrir la voie vers un dialogue constructif où tout un chacun contribuera pour une sortie de la crise que vit notre pays depuis bien des lustres. A cet effet, le cadre juridique pour mener le dialogue national se basera sur une voie consensuelle et transparente.

L’incapacité des différents protagonistes à se mettre d’accord sur un projet commun a constitué comme une brèche dans laquelle le pouvoir s’est engouffré pour mettre en œuvre son appel au dialogue.

Cette nouvelle démarche, dans la forme comme dans le fond, constituera le début d’une autre forme de dialogue tout aussi conforme à la nouvelle approche. Certes, le gouvernement n’aura pas à cadrer l’objet de ce dialogue national qui ne devrait pas porter seulement sur les modalités d’organisation d’élections et il n’est pas acquis que tous ceux qui se réuniront sont d’emblée tombés d’accord.

  • Etape D

Néanmoins, Le CONARÉ fera de son plan directeur une arme de prédilection à partir de cette nouvelle démarche, et ce sera la première et la bonne depuis le début de la crise à réunir la société civile et tous les courants de l’opposition. Le cas échéant, le pays se retrouverait avec un seul dialogue et des feuilles de route qui imposeront le Grand compromis National comme la voie la plus courte vers la résolution de la crise.

  1. La poudrière d’une transition explosive : 7 février 2026

À l’horizon du 7 février 2026 – date constitutionnellement symbolique dans l’imaginaire politique haïtien – se profile dangereusement une échéance susceptible de cristalliser les tensions accumulées au cours des dernières années. Ce moment, qui devrait incarner le renouvellement institutionnel, risque au contraire de marquer le point de bascule d’une transition non maîtrisée, aux conséquences potentiellement dévastatrices.

La transition actuelle, loin de refléter les aspirations profondes du peuple haïtien, repose sur une architecture institutionnelle contestée, un déficit criant de légitimité et une absence de consensus national autour du projet de société à mettre en œuvre. Le caractère explosif de cette échéance tient précisément à cette disjonction entre le calendrier politique formel et la réalité sociopolitique marquée par la défiance, l’instabilité, et l’érosion de l’autorité étatique.

Sans processus structuré, sans cadre de dialogue crédible, et sans signal fort d’engagement en faveur de réformes systémiques, la transition devient un facteur de polarisation accrue plutôt qu’un mécanisme d’apaisement. Pire encore, elle ouvre la voie à une captation du pouvoir par des forces réfractaires à toute transformation réelle du système, approfondissant la crise de représentation qui mine la nation.

Le 7 février 2026 ne saurait être une simple date symbolique inscrite dans le marbre constitutionnel. Elle doit plutôt être envisagée comme une échéance critique, exigeant une maturité politique, une vision stratégique partagée et une volonté résolue de rupture avec les pratiques du passé. Faute de quoi, le pays pourrait sombrer dans un chaos institutionnalisé, où les logiques de confrontation prendraient définitivement le pas sur celles du dialogue et de la reconstruction nationale.

Le Conseil National de Réforme de l’État (CONARÉ), dans cette optique, doit impérativement anticiper cette échéance. Il lui incombe d’élaborer une feuille de route claire et inclusive, validée par les différentes composantes de la société, et fondée sur des principes de justice transitionnelle, de rétablissement de la souveraineté populaire, et de reconfiguration institutionnelle durable.

La transition, pour être porteuse d’avenir, doit se construire sur une base juridique solide, un engagement populaire profond, et un leadership politique lucide et courageux. À défaut, le 7 février 2026 restera dans l’histoire non comme l’amorce d’un renouveau républicain, mais comme la détonation d’un cycle de crises aggravées, nourries par l’improvisation, l’exclusion et la défiance mutuelle.

  1. Conclusion

Il apparaît aujourd’hui difficile d’envisager une issue durable à la crise haïtienne en dehors d’un processus politique endogène, structuré autour d’initiatives collectives et institutionnelles, telles que celles évoquées précédemment. Dans ce contexte, le rôle des universités, notamment des chercheurs en sciences sociales, est capital. Ces derniers sont appelés à contribuer à l’élaboration de diagnostics rigoureux et à formuler des propositions concrètes. À travers leurs disciplines respectives – histoire, sociologie, anthropologie politique, science politique – les chercheurs peuvent éclairer des dimensions fondamentales de notre crise, notamment celles relatives aux partis politiques, aux logiques clientélistes, et aux pratiques récurrentes de fraudes électorales.

Depuis 1991, la quasi-totalité des processus électoraux ont été entachés de contestations, souvent violentes, mettant en lumière les failles structurelles de notre système politique. Toute réforme de l’État, toute refondation des institutions, doit impérativement s’appuyer sur un socle de connaissances solides, issues des travaux de recherche et d’une compréhension approfondie de nos dynamiques historiques et sociopolitiques. À défaut, nous risquons de reproduire les mêmes erreurs, et de prolonger encore de plusieurs décennies une trajectoire politique marquée par l’instabilité, la défiance et la médiocrité.

C’est pourquoi les universités, en tant qu’espaces de pensée critique, doivent se mobiliser en amont, en synergie avec les décideurs publics. Elles doivent offrir des pistes de réflexion, formuler des hypothèses de travail et proposer des alternatives réalistes aux impasses actuelles. Il en va de leur responsabilité sociale. Les résultats issus de ces travaux peuvent nourrir la structuration des partis politiques, réorienter les politiques publiques, et surtout, restaurer la capacité de l’État à agir au service du bien commun.

En l’absence de ces apports intellectuels et analytiques, tout débat politique restera stérile. Le pays continuera à s’enliser dans une crise sans fin, pendant que les Haïtiens, eux, en paient chaque jour le prix fort.

Au-delà des divergences idéologiques ou partisanes, l’heure exige un sursaut de lucidité et de responsabilité. Les fractures qui divisent les acteurs politiques et la société sont minimes au regard de l’impératif historique auquel nous sommes collectivement confrontés. Haïti, pionnière des luttes pour la liberté, ne peut continuer à sombrer sans que les élites – politiques, intellectuelles et sociales – ne répondent à l’appel de l’Histoire.

Il est temps d’ouvrir un véritable dialogue national, de construire un consensus autour des valeurs démocratiques, et de poser les fondements d’une gouvernance légitime, transparente et inclusive. Ce qui est en jeu, ce n’est pas uniquement le fonctionnement des institutions : c’est la survie même de la démocratie et la dignité du peuple haïtien.

Les injustices, aussi anciennes soient-elles, ne s’effacent pas dans l’ombre. L’Histoire conserve la mémoire des douleurs collectives, surtout lorsque celles-ci restent impunies. Certaines d’entre elles, parce qu’elles sont trop flagrantes, trop intolérables, ne sauraient être enterrées ni oubliées. Il est donc urgent de faire œuvre de justice et de vérité.

Le 7 février 2026, symbole fort dans notre chronologie politique, s’approche à grands pas. Ce rendez-vous historique ne peut être une simple date. Il doit marquer le début d’un nouveau cycle de responsabilité, de refondation et d’engagement national.

Professeur Toussaint Hilaire

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Tags: constitutionhaititransition

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